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Philosophie

Nos valeurs

Bloum est une épicerie coopérative de quartier qui se veut :

Locale : proche de ses membres et de ses partenaires, Bloum s’inscrit dans la vie de son quartier, construit des liens de convivialité et de qualité. Elle favorise les circuits courts dans ses interactions.
Responsable et respectueuse : consciente des enjeux planétaires, Bloum place le respect des personnes et de l’environnement au centre de ses actions, à tous les niveaux.
Concrète : Bloum vise le changement par l’action. Il s’agit d’un projet ancré dans la réalité, ayant un impact positif sur le terrain.
Collaborative et inspirante : Bloum tient à l’engagement de ses membres, qui participent et s’impliquent dans la vie de la coopérative. À travers la sensibilisation et le partage, elle se veut donc inspirante, pour ses membres et pour d’autres.
Alternative : Bloum prône un modèle économique différent. La coopérative mutualise les ressources fournies par ses membres et ne poursuit pas un objectif d’enrichissement au détriment du reste du monde.

Les fondements de Bloum

Minimiser notre impact écologique :

  • En faisant appel à des fournisseurs d’aliments biologiques qui livrent en vrac ;
  • En privilégiant les productions locales pour offrir des produits de saison et minimiser les transports ;
  • En évitant les déchets d’emballage et le gaspillage alimentaire ;

Le vrac :

La fabrication des emballages consomme des matières premières. Les emballages eux-mêmes renferment une proportion croissante de matières plastiques non dégradables, et leur incinération entraîne des émissions toxiques.
On estime aujourd’hui que les emballages représentent près de la moitié du volume des déchets urbains en Europe occidentale. Seulement 10 à 15% des déchets d’emballages sont récupérés. Par conséquent, la diminution des déchets urbains passe par la réduction des emballages (1).

Le vrac nous semble une option idéale : moins de plastique, de papier, de carton et de restes périmés dans nos poubelles.
Du point de vue du consommateur, le vrac représente :

  • Un achat responsable : vous bénéficiez d’un prix attractif sans avoir l’impression de payer pour l’emballage ;
  • Une réduction de l’empreinte carbone : les marchandises passent du producteur au consommateur sans conditionnement superflu…l’impact environnemental est limité à chaque étape ;
  • Des volumes flexibles : vous avez la possibilité d’acheter les quantités souhaitées, ni plus, ni moins ;
  • L’accès à de nouveaux produits : en donnant la possibilité d’acheter de petites quantités, le vrac permet aussi de découvrir de nouveaux produits.

(1) Agence européenne pour l’environnement, www.eea.europa.eu/fr/themes/waste

Le bio

Bien que l’épicerie ne soit pas dans la chaîne de certification bio, la grande majorité des produits que nous vendons s’inscrivent dans cette philosophie.

Selon la définition du Ministère de l’Agriculture, « l’agriculture biologique constitue un mode de production qui trouve son originalité dans le recours à des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants. »
Bref, consommer des produits issus de l’agriculture biologique est bénéfique à plus d’un titre !
Au niveau environnemental, l’agriculture biologique préserve :

  • La qualité des sols,
  • La biodiversité,
  • La qualité de l’air,
  • La qualité de l’eau.

Sur le plan de la santé l’alimentation bio :

  • Elle est vitalisante car la peau des fruits et des légumes que l’on peut consommer sans danger est riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments,
  • Diminue les risques d’allergies,
  • Evite les troubles de la reproduction et du développement engendré par les résidus de pesticides,
  • Evite les perturbations endocriniennes liées aux résidus de pesticides,
  • Protège des risques cardio-vasculaires,
  • Limite l’apparition de certains cancers.

Aujourd’hui, de nombreuses études mettent en avant les risques de certains produits chimiques et notamment des pesticides sur notre santé. De même, certains résidus de pesticides sont neurotoxiques c’est-à-dire toxiques pour le système nerveux. Une étude menée par le PAN Europe (pesticides action network) et par la fédération inter environnementale de Wallonie a montré qu’au sein de l’Europe on trouvait 354 pesticides différents dans les fruits, les légumes et les céréales.

Local et circuit court

Le circuit court est un mode de commercialisation de produits agricoles et horticoles, qu’ils soient bruts ou transformés, dans lequel au maximum un intermédiaire intervient entre le producteur et le consommateur.

Manger local permet de bénéficier d’aliments d’une fraîcheur exceptionnelle et d’une plus grande qualité nutritive puisque les produits sont récoltés à maturité. Manger local est également un choix environnemental puisque les aliments de nos épiceries ont voyagé en moyenne 2500 km, alors même que la Belgique exporte 2/3 de sa production agricole. En consommant les produits cultivés près de chez nous et de saison, on réduit les distances et donc les impacts négatifs du transport sur l’environnement.

Le biologique, le circuit court et le local se complètent. La consommation de denrées alimentaires produites localement réduit le nombre d’intermédiaires et contribue activement à revitaliser nos territoires (création d’activités, lien social, etc.).

Finalité sociale

Nos principaux objectifs en matière de finalité sociale sont :

  • Sensibiliser à un autre mode de consommation et de production ;
  • Réduire les déchets ;
  • Rendre les produits durables plus accessibles ;
  • Soutenir l’agriculture locale et raisonnée ;
  • Favoriser la mixité, le décloisonnement social, le dialogue interculturel, la convivialité et le lien social ;
  • Promouvoir le respect et le droit des animaux…